Depuis plusieurs années, l’Industrie 4.0 s’impose comme une étape clé dans la modernisation des entreprises industrielles. Ce terme désigne l’ensemble des technologies numériques qui transforment les usines : données en temps réel, équipements connectés, automatisation, outils de pilotage intelligents… En Alsace, de nombreuses entreprises ont déjà amorcé ce virage technologique.
Chez Helios, plusieurs consultants accompagnent nos clients dans leur transition vers l’industrie du futur. Julien, par exemple, a récemment soutenu Hager, acteur industriel majeur en Alsace, dans une démarche Industrie 4.0. Cette mission illustre l’implication croissante de nos équipes sur des sujets mêlant innovation technologique, amélioration continue et adaptation des processus.
Au-delà de la technologie, l’Industrie 4.0 implique aussi une transformation plus large : nouveaux modes de management, évolution des rôles, besoins en formation, et enjeux de cybersécurité. Cette évolution ne se résume pas à de nouveaux équipements, mais requiert une réflexion stratégique et humaine.
Helios est prêt à accompagner ses clients alsaciens dans leurs futurs projets liés à l’Industrie 4.0, en apportant expertise et soutien dans cette transition progressive.
Tout d’abord, l’intégrité des données (data integrity, DI) signifie s’assurer que les données sont correctes, complètes et fiables tout au long de leur cycle de vie. Pour cela, on s’appuie sur les principes ALCOA. Concrètement, le but est de garantir qu’aucune information ne puisse être perdue ou modifiée (de façon intentionnelle ou non) en mettant en place des contrôles appropriés selon la criticité des données, la complexité des systèmes/des opérations, et les risques.
Pourquoi s’y intéresser ? Les avantages sont multiples en termes de gain de temps, d’effort et d’argent, mais surtout en termes de prise de décision si basée sur des informations incorrectes ou lacunaires (incluant des déclarations mensongères basées sur des résultats falsifiés). Pour citer un exemple récent, dans la lignée de Volkswagen et du « Dieselgate » de 2015, de nombreux fabricants automobiles japonais ont été épinglés ces deux dernières années pour avoir falsifié leurs données de performance (notamment des tests de collision !).
Le scandale du « Dieselgate » a été révélé en septembre 2015 par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Ce scandale impliquait l’utilisation par Volkswagen d’un logiciel truqueur pour contourner les tests d’émissions polluantes de certains de ses moteurs diesel et essence (l’ordinateur de bord détectait les phases de test et activait un dispositif antipollution, ce dispositif restant inactif en fonctionnement normal).
Dans l’année qui a suivi d’autres constructeurs automobiles (comme Daimler) ont été épinglés par les autorités pour avoir également falsifié leurs niveaux d’émission polluante.
Au-delà du coup humain et financier (estimé à plus de 30 milliards d’euros pour Volkswagen), cette affaire a véritablement précipité le déclin du diesel et l’essor des moteurs propres.
Plus récemment, le scandale des certifications frauduleuses a impliqué des entreprises nipponnes (fabricants d’automobiles ou de deux-roues) comme Toyota, Mazda ou Suzuki. Le ministère des transports japonais a ainsi révélé l’usage de méthodes de test non conformes aux normes gouvernementales, ce qui a conduit à des données inexactes ou inadéquates dans les tests de protection des piétons et des occupants des véhicules, ainsi que dans les tests de collision.
Bien que toutes les sanctions n’aient pas encore été prononcées, les répercussions sur les marchés financiers ont été immédiates et la confiance des consommateurs envers ces marques a été ébranlée. À l’avenir, cette affaire pourrait entraîner des changements significatifs dans la manière dont les véhicules sont testés et approuvés, non seulement au Japon mais potentiellement à l’échelle mondiale.
Le groupe allemand Liebherr a déclaré le mercredi 21 juin qu’il prévoyait d’investir 170 millions d’euros pour établir un nouveau site de production dans le parc industriel de Nambsheim qui fait partie de la zone économique EcoRhena développée après la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.
Deux activités seront installées sur une emprise d’environ 47 hectares. La nouvelle infrastructure y produira d’une part des pièces mécanosoudées utilisées dans la fabrication de ses machines de terrassement, et y réalisera le prémontage et l’assemblage des cabines pour les mêmes engins.
Cette usine dont l’inauguration est prévue pour 2025, sera installée à une trentaine de kilomètres du site de production des pelles sur chenilles du groupe à Colmar et créera à terme 300 nouveaux emplois